J 380 : dernier jour sur Kabung

Le lever de soleil sur le bagang : moment magique.
La nuit fut splendide aussi. Au dessus de nos tetes, des lumieres (les etoiles et de nombreuses etaient filantes) et tout autour, d autres lumieres mais celles ci artificielles qui pendaient au dessous des bagang.






Dans le milieu de matinee, on commence la marche qui mene au sommet de l ile.
Au debut, on est nombreux mais apres quelques minutes, des femmes nous lachent. Il ne reste plus que Nina, une fille et moi.
Ca monte pas mal et la fille a du mal sous cette chaleur. Elle a besoin de faire des pauses souvent.
Nina tente un short cut ( j ai trop pense a toi Nico, t en aurais forcement pris un aussi vu le nombre de chemins qu il y avait) et je continue sur un chemin. La fille attend Nina.
J arrive, apres un demi tour pour cause de cul de sac, au sommet apres un bon moment et une bonne suee (en rentrant plus tard a notre habitation, les gens pensaient que je m etais baigne tout habille), j arrive finalement au sommet. Je me dis que les filles ont fait demi tour et poursuis ma descente sur un autre chemin. Je croise les doigts pour que celui ci mene au meme village. Sinon, je suis oblige de faire demi tour ou d essayer de longer la cote (le sentier du littoral ne fait pas le tour de l ile et il faut utiliser dans ce cas un bateau). Je vois au loin un tuyau d alimentation en eau potable du village. Malheureusement, ce n est pas le meme que celui croise a l aller. J arrive a une habitation et reconnais, sur la cote, le sentier qu on a pris la veille. Ouf ! Je rentre au bercaille, me lave, lave mes grolles pleines de boues puis attends que Nina rentre pour dejeuner avec elle. Au bout d un moment, ne la voyant pas, je vais avec notre hote la chercher et repars sur le meme sentier. Arriver a bonne hauteur, apres plusieurs appels dans la montagne, je suis persuade qu elle n est pas la et qu elle a pris le meme chemin que moi. Je fais donc demi tour seul (mon hote veut continuer) et la trouve a la maison. Elle est en fait arrivee environ 10 minutes apres que je sois parti la chercher.
On avait prevu de prendre le bateau pour rentrer a 13 h mais la, du coup, ca va etre un peu juste et comme on n a pas d imperatif, on profite encore des lieux jusqu au lendemain matin.







Nous passons la soiree sur un bagang d un ami de Nina qui nous ramene pour dormir a la maison.

J 379 : en route pour l ile de Kabung

Le matin, sur une plage tranquille pres du petit port ou on doit prendre le ba teau pour l ile.
On profite des lieux. On a un peu de temps avant de prendre le bateau qui est a 8 h

















En repartant de notre campement, on se rend compte que le pneu arriere est creuve. Il n a pas apprecie le chargement et la piste qui menait a la plage. Le fait qu il soit lisse n a pas arrange les choses. Ca n etait pas la premiere fois que ca arrivait a Nina. Heureusement, un gars a moto passe par la et m emmene jusqu au port. Nina suit a tres faible vitesse avec son pneu a plat. Nous arrivons pil poil a l heure mais heureusement, ici, les horaires de departs sont toujours repousses. C est un pays pour moi ca !








Nina ne pouvait pas se retenir sur la bateau alors... Mais c est un lady boy alors ????????????



Les eaux sont parsemees de bagang, peche traditionnelle qui consiste a eclairer l eau la nuit pour faire venir les poissons puis de remonter le filet. C est tout simple !

















Notre hote vient nous chercher en barque.



Le lieu que Nina nous a degote est tres "familial" et bien sur, le coin n est absolument pas touristique.
Apres un bon repas, nous plongeons dans les eaux poissonneuses et remplies de corail.



En fin d apres midi, on se promene dans le village et jusqu au suivant en longeant le sentier du littoral.









Nous passons notre soiree et notre nuit (a la belle etoile s il vous plait, avec un air frais depourvu de moustiques, le bonheur) sur le bagang de la famille. Nous assistons par la meme a la peche.
Nina, ici, aide a descendre le filet de peche.




L allumage des lampes. Chaque bagang en suspend 2.