mercredi 30 juin 2010

J 411 : Barabai

Je reste la journee avec la femme de Saleh, sa fille et juliad.
Elle s ecoule tranquillement entre le bistrot (pas d alcohol, on est en terre musulmane), lecture, ordi, internet et photos des petits.
















Le soir, a 18h, je vais prendre un bus pour Balikpapan. Pas le temps de rejoindre cette ville a velo car j ai un ferry a prendre pour l ile de Sulawesi et surtout, je dois faire reparer mon appareil photo.

Une tres rapide visite de ville (qui est bien plus grande que ce que je pensais) avant de renter faire mes bagages.





Les petites m attendaient pour que je les prenne en photo. J aimerai passer plus de temps avec elles mais je suis presse.







Je vais avec Juliad a l endroit ou le bus passe. Il n y a pas d arret, il faut juste faire de grands signes pour que le chauffeur s arrete.
On a le temps de manger qu on ne voit toujours pas un bus. Ah oui, je n avais pas compris, c est a partir de 18h.
Le premier arrive vers 19h. Il m annonce que c est 50 000 R pour le velo. Je lui dis non. Alors que je m attends a negocier, je le vois retourner vers le bus et se barer. J hallucine !
Du coup, j attends le suivant qui lui n accepte pas du tout Jitencha (je ne savais pas qu il y avait aussi du racisme pour les velos, c est degueulasse !).

En attendant, je prends quelques photos de la lune avec la mosquee.




Je trouve enfin un bus qui veuille bien nous prendre tous les 2 et pour un prix raisonnable. J en ai marre d attendre. Il est 21h.
Pendant le trajet, impossible de dormir entre les gens qui passent dans le couloir (je suis oblige de ranger mon genou car y a Jitencha), les nombreux arrets avec les gens qui rentrent et la route completement defoncee, j arrive creuve a Balikpapan a 7h du mat le lendemain

J 410 : route vers Barabai

Les gens ont un business de petits pains. Ils m en offrent. Trop bien pour le p tit dej.





La ville de Martapura a l air tres sympa mais je n ai pas le temps de la visiter.
Dommage !








Marchande de fruits sur le bord de la route.




L architecture des maisons est superbe ici. Certaines me font penser aux maisons japonaises et ont meme les portes d entree coulissantes.

Il y a eu mes passages fleurs, voici un passage maisons et mosquees.
Desole pour la pietre qualite de prise des photos mais pour la plupart, je les prenais en roulant avec mon reflex numerique (pas de fenetre pour visualiser, c est a l ancienne, dans le viseur).






















Je m arrete manger dans un marche. Forcement, je suis l atraction.
Ici, les gens demandent qu on les prennent en photo. Faut pas me le dire 2 fois !








Le riz jaune etait excellent. C est mon prefere ! Si parfois je trouve le riz blanc un peu fade, celui la est sompteux. J adore ! Du coup, je bis comme dirait les habitues de la boisson.

Photos sur le bord de route en vrac.















Je suis soulage de voir que j ai pu rejoindre Barambai avant la fin de journee.
Je l avais dit a Juliad alors il fallait que je le fasse. Malgre la pluie, ca a roule tout seul. Une etape de 151 km sans forcer mais en roulant une grosse partie de la journee quand meme.
Une trentaine de km avant la ville, alors que je repars d un feu rouge, je suis stoppe net. Ma roue arriere se bloque. Je n aime pas ca ! C est en fait mon rayon arriere casse qui s est foure dans l etrier de mon frein a disque. Plus de peur que de mal. Apres un rafistolage qu un mec s est empresse de me faire (ils sont vraiment tous a mes petits soins, enfin, sauf ceux qui me cassent les oreilles avec le coincoin, ah oui, et ceux aussi qui me mettent la lampe en pleine figure la nuit quand je dors pour me demander si justement je dors deja, ah, et les chauffeurs de bus qui mettent de la techno indonesienne a fond les balons et qui emboucannent tout le monde avec leur clope, et aussi ceux qui, pour te parler, te touche pour te prevenir qu il te parle a chaque phrase, meme si tu es bien en face d eux ; mais a part ceux la, le reste, cad les femmes et 5 % des hommes sont super sympa avec moi). Non, je deconne pour les 5 % des hommes, c est peut etre 6 ou 7 % ... Non mais en fait, ils font des choses qui sont absolument normales ici mais vues par un europeen, ce n est pas pareil. Pas la meme culture, c est pour ca que je suis la aussi. Non, ne me faites pas dire ce que je n ai pas dis. Je ne suis pas la pour qu un mec me tapote le bras en m enfumant la tente la nuit pendant que je dors et m eclairant le visage en lancant des sons de techno a fond, non, il y a malentendu la.
Bref, je peux repartir tranquillement en attendant que je fasse reviser Jitencha.
Je recois le sms avec l adresse et j ai tout juste le temps de lire le nom de la rue que mon tel se coupe (et oui, plus de batterie, c est rare pourtant, ca ne m arrive quasiment jamais...lol).
Devant la maison ou je recharge pour quelques instant mon tel, histoire de voir a quel numero Saleh, l ami de Juliad, habite.



Superbe accueil.
Saleh a une fille. C est une petite merveille. Petillante, charmante, joueuse, parfois coquine, vive d esprit, bref, c est un enchantemant que de jouer avec elle.
Ils m offrent a manger puis on va voir la coupe du monde dans le quartier chez un ami de Saleh.













Punition quand on perd aux dominos