J 403 : en route pour Nangabulik

Bon, a l origine, je dois vous dire, mon intention n etait pas d aller vers cette ville car sur toutes les cartes que j ai, il n y a pas de route ni de piste qui y mene. J ai ete tres surpris quand, etant dans le bus la veille, on m a annonce que j y allais. Je n ai rien compris. Bref, ca m arrangait car c etait vers Sampit, la ville ou je voulais me rendre.
Le ciel est gris. Ca tombe bien car je vais devoir rouler toute la journee.

Il m a bien fait marrer ce panneau. Ils auraient du en mettre un a chaque cote les jours precedents donc, pour faire des economies, ils en ont pas mis tout simplement.



Dames allant chercher du bois pour le feu de cuisine et le ramenant dans leur Sabit.
Ce qui est bien, avec l indonesien, c est que meme avec des bases, on peut discuter avec les gens dans les campagnes.





L architecture de l habitat est magnifique dans le coin.




Quelques passages boueux mais dans l ensemble, la piste est de bonne qualite (malgre toujours ces cotes si raides)




Ouh, la gadoue, la gadoue, la gadoue...
Decidement, Jitencha, il en prend des bains de boues en ce moment !
Un vrai vourbier le passage !











On m offre des salaks et des pommes. Excellent !

Pour mon repas, le jeune parle un peu anglais. Bizarre son T shirt !





Peu de photos de ce coin car a chaque arret que je fais, on me dit qu il me reste 70 km. Est ce que j avance vraiment ?
Bref, je trace !




Apres 55 bornes de pistes (qui m ont pris une tres grosse partie de la journee), je rejoins la route toute neuve et mes amis les Sawits (palmiers a huile). Apres 10 bornes, on me dit qu il m en reste encore 30 pour rejoindre la ville. C est loin des 70 km qu on me predisait dans le village de la veille. J ai l impression que les gens me parlent en Milles parfois.




Je n atteinds pas la ville car trouve un endroit peinard ou passer la nuit avec une riviere a proximite. Ici, on ne viendra pas me reveiller, en tout cas, je l espere.