vendredi 11 juin 2010

J 397 : cette fois ci, c est la bonne !

Je n avais jamais vu un singe comme ca. De longs et fins bras, une rapidite de mouvement impressionnante (d ailleurs, il bougeait tout le temps, pas evident de prendre des photos). Il etait enchaine et son proprio nous expliquait qu il etait blesse a une jambe (mais il ne voulait certainement pas payer un veterinaire pour le soigner). bref, il etait effraye certainement par l appareil photo mais il devait etre aussi tres malheureux d etre dans cette situation.












Cette photo resume bien sa situation.



Je pars enfin de Pontianak car la lentille de mon appareil photo est encore au Japon (bien sur, c est pas la boutique Panasonic qui m a donne cette information, c est Nina et moi qui sommes alles directement sur place pour leur demander ou ca en etait car si on ne les relance pas en permance, ils oublient qu ils ont des clients...).
Bref, ils me l enverront dans la ville ou je serai plus tard car je ne peux plus attendre.

Je prends un bateau qui me menera jusqu a Sukadana le 1er Juin.








Apres une nuit sur ce bateau, au matin, en pleine mer, on est bloque a cause de hauts fonds. On doit attendre un moment qu un bateau vienne nous aider a nous sortir de cette situation et les hommes transvasent des marchandises pour s alleger un peu.










Pour arriver jusqu au port, une barque vient nous chercher car c est maree basse et donc impossible de s aventurer dans si peu d eau pour notre gros bateau.
Meme la barque a besoin d etre poussee parfois.





Pour passer le temps (j attends qu on me ramene mon velo et mes bagages), je prends quelques cliches des gens autour de moi.










Je rencontre malheureusement un flic a cet endroit qui vient me demander de "m enregistrer" au poste. Ils sont chiants. Je me suis deja fait avoir une fois dans un restau. Ils n ont rien a faire alors ca leur fait passer le temps de voir un cycliste ici.

Apres une heure de procedure (il fallait faire un rapport au "FBI" indonesien comme ils m ont dit), de parties de ping pong (dont la table tronait en plein milieu du commissariat) et de dominos et de quelques petits problemes techniques, forcement, je peux enfin commencer ma route.

La region est un vaste marais. Du coup, les maisons sont presque toutes sur pilotis.



Les marchants a moto ont parfois un sacre chargement !




Une averse me fait stopper ici.
Cette femme me dit qu il y a un couple de francais qui habitent a Sukadana. Lui est medecin.





Vieille bicyclette et son proprietaire dans sa maison au fond.



Construction de maison pour hirondelles. Elles y font des nids dont les chinois rafollent.




La route qui bifurque vers Nangahtayap est en fait une piste. Elle me mene jusqu a cette maison ou je dors le soir.



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