vendredi 11 juin 2010

J 400 : j men rappelerai

Il a plu cette nuit. Heureusement, par episode, et pas trop violemment. Du coup, je m en suis bien sorti car il n y avait pas assez de place sur la terrasse des gens pour que je dorme dessus.






J ai passe Nangahtayap sans m en rendre compte. Ca me semble bizarre quand meme car sur la carte, ca a l air d etre une ville. Bref, je prends mon petit dej dans un restau tenu par une charmante jeune musulmane qui me dit qu un espagnol est passe par la a velo aussi il y a quelque temps de ca.
Un homme m offre un cafe. C est un prof de l ecole du village et il m invite a visiter leur etablissement.





Un prof fait rire tous ses eleves en essayant le velo. Je trouve qu il s en sort plutot bien car la prise en main, quand on n a pas l habitude, n est pas evidente !




Un eleve essait a son tour. Ils sont vraiment doues.





La piste qui part de ce village est plutot raide. Les gens me previennent que ca monte bien dans le coin.
Et en effet, ils n ont pas menti. Impossible (en tout cas pour moi), avec mon lourd velo, de monter assis sur Jitencha. Je pousse et transpire toute la sueur de mon corps dans cet exercice sous cette chaleur !
Je hurle parfois contre la pente, contre le poids, contre les petits cailloux qui me font perdre l adherence, contre la fixation arriere de ma sandale qui est cassee et qui n aide en rien ma lente progression dans les cotes ; enfin bref, je peste contre moi meme d avancer si lentement et de peiner autant. Je suis tellement fatigue et essouffle que je fais des pauses tous les 5 a 10 m. J ai l impression d avoir couru un cent metre tellement mon coeur s emballe. Il n est pas habitue a ce type d effort.

Voici quelques photos mais qui ne rendent absolument pas l inclinaison "reelle" de la pente.




Alors que je veux prendre un autre cliche de ces pourcentages monstrueux, je me rends compte que mon appareil photo, que je tiens en bandouliere, ne fonctionne plus. Ah non, pas encore ! En fait, je transpire tellement que de la sueur en grande quantite est rentree a l interieur. Donc, plus de photos.

Bien sur, sous cette chaleur, j ai besoin de m hydrater beaucoup. J arrive donc a court d eau quand je passe sur une riviere. Le bonheur ! Je ne m y attendais vraiment pas. Je plonge tout habiller pour me raffraichir et profite de l ombre qu offre un arbre. C est inespere et tellement bon. Je purifie l eau avec mon filtre (t as vu Nico, je m en serai au moins servi deux fois, la premiere etant a Brunei) et je me force a boire 2 litres d une traite, ne sachant pas ou se trouve le prochain village, et surtout, combien de temps il va me falloir pour le rejoindre.
J en profite pour faire secher mon appareil photo qui refonctionne. Ouf !

La riviere que j ai tant appreciee !




Une cote encore plus raide (je ne savais pas que c etait possible) et plus longue que les autres me tue litteralement. Heureusement, elle mene a un petit village ou je m arrete au seul Warung, sorte de petit restau.



Je commande a manger mais suis tellement epuise et ai tellement depense de force dans cette bataille que l appetit m en est coupe. Ce que je veux, c est m allonger ce que je fais une bonne demi heure. Mon corps a besoin de repos !

Quand je repars, il est deja 17h, le soleil se couche dans 30 min.








Je m arrete pour dormir dans un abri a peage ou bossent deux gars, a cote d une riviere.

2 commentaires:

  1. Ok pour le filtre...
    mais cela fait longtemps que je voulais te dire une chose,... je n'osais pas en parler... mais quand on l'a eu, pour le tester la première fois, comme c'est moi qui recevais le matériel, j'ai filtré mon urine... Tu ne trouves pas que ça a laissé un goût ?
    .. pardon..
    mais c'est bien continue, et bonnes rasades !

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  2. T inquiete, j ai bien rince avant. Lol

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