lundi 19 juillet 2010

J 416 : la galere commence

Le matin, gentil petit reveil en douceur avec cafe et patisseries.













La route descend en m autorisant de jolies vues sur la vallee.
C est tres plaisant.






Pause petit dej, forcement, c est l attroupement.























A ma pause dejeuner, un homme qui parle un peu anglais s inquiete pour moi. "Tu veux vraiment aller la ? Tu sais que les motos mettent une demi journee pour faire 15 km ? Je te conseille de prendre des biscuits a la petite boutique". Je suis son conseil et y mange par la meme occasion.






Le mec m a indique le chemin (il ne me l aurait pas dit, je ne l aurai jamais trouve).
C est en fait un chemin de randonnee, plutot pratiquable au debut.








Je croise meme un petit village. Je m attends a en voir plusieurs comme ca. Ici, y en a partout. Ce sera en fait le dernier avant un bon moment.






Mais la galere commence. La piste est en mauvaise etat et les ornieres creusees par les motos m empechent de pedaler (les pedales touchent les cotes) et par endroits, pas d autres choix que de rouler dedans. Je pousse donc.
Mais ca n est que le debut.







La boue me pourrie la vie. Elle s incruste dans mes sandalles et me font glisser comme Bambi sur la glace.





Meme pour les motos, c est vraiment galere. Alors pour moi, sans moteur, avec un velo de 60 kg, j vous raconte pas !













Par dessus le marche, je casse ma chaine. Oh non ! Heureusement, je me souviens que mon pere m avait amene aux Philippines des attaches rapides. Je le remercie tres fort, tellement qu il a du m entendre.
Bon, en fait, pour le moment, ce n est pas trop genant car je dois passer 90 % de mon temps a pousser le velo mais par la suite, j aurai ete mal.







Dans ces passages etroits, rares sont les moments ou je peux monter sur le velo. Du coup, je marche sur le bas cote et Jitencha fait chasse ronce (ce qui arrange bien mes jambes) mais ce n est pas imparable.
J evolue depuis un petit moment pieds nus, trouvant beaucoup plus d adherence qu avec les sandales. Par contre, ce sont les pieds qui trinquent !








J arrive de nuit, epuise, au seul endroit plat que je trouve, pres d un ruisseau qui ravine depuis le sommet ce qui m arrange bien pour me laver et boire.
Il me reste quelques biscuits que je garde pour demain matin, mais vu l energie que je depense pour trainer Jitencha en haut des cotes, c est pas bien lourd.
J hesite a dormir sur le chemin qui est plus plat mais me dis que si demain matin, y a un mec qui deboulle de super bonne heure, ca va etre tres chiant.
C est en fait 3 motos qui debarquent apres ma "douche" du soir et la seule chose qu ils trouvent a me dire, c est de me demander si je n ai pas peur. Ca me fait bien marrer. Que j ai peur ou non, de toute facon, j ai pas trop le choix (ou alors il faut me montrer, dans ce cas je suis preneur). En fait, les indonesiens ont peur des esprits et fantomes qui hantent la foret. C est pas ca qui me fait peur. C est plutot de ne pas savoir encore combien de temps va durer ce calvaire !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire