mardi 20 juillet 2010

J 417 : et ca continue, encore et encore...

J ai bien dormi malgre quelques averses qui n ont heureusement pas trop durees.
Je filtre mon eau pour la journee (ou du moins, je remplie toutes les bouteilles que j ai).




Et c est repartie pour une longue journee.
Mais pour commenter, un peu de douceur dans ce monde de brutes (epaisses).




Ca ne rend pas en photo mais pour vous donner une idee, j ai mis 15 minutes a venir a bout de cette cote. Pousser ne marchait pas, tirer parfois non plus, chevaucher Jitencha avec les pieds des 2 cotes de la bute pouvait s averer payant parfois pour progresser de quelques centimetres. Car ici, a coup de hurlements contre le terrain, contre moi meme (et peut etre aussi contre ce mec du parc national qui m a laisse m aventurer ici en voyant mon velo et), j avance pas a pas, en reprenant mes forces apres chaque effort. C est tout simplement erreintant !
Je pense a mes parents qui sont en train de passer du bon temps a St Petersbourg. Pour une fois que c est dans ce sens la.





Dans ce passage, c etait tout simplement au dessus de mes moyens. J ai essaye pourtant, crier de toutes mes forces pour hisser Jitencha mais rien n y a fait. J ai du enlever toutes les bagages et monter le velo separement.



Un village isole sur l autre versant. J aimerai en croiser un moi aussi !



Mais je ne sais pas quand arrivera MON village. Il ne faudrait pas qu il tarde trop car c est bon ces petits biscuits (tout est bon quand on a faim) mais ca ne nourrit pas son homme. Surtout que c est loin d etre fini.
Et ca continue, encore et encore...






Bilan de la matinee : plus de 4 h a me battre pour...2 petits km au compteur. C est mon record...de lenteur.

En debut d apres midi, ce groupe de motards me rejoint a la riviere. Ils me disent que maintenant, la piste est beaucoup plus pratiquable et que le village n est qu a quelques km. Je suis sceptique (je me mefie ici avec leurs indications).



On fait un petit bout de chemin, moi en tete mais les laisse passer car je suis bien sur plus lent qu eux.






Je suis heureux de voir une habitation (c est en fait l ecole du village de Moa).



Ils ne m avaient pas menti, la piste etait bien plus facile (je n envisageait meme pas avoir quelque chose de plus dur).
J arrive vers 16h30 au village de Moa ou je lave mon velo dans la riviere avec les gars que j ai rencontre avant.
L un d eux m emmene a la maison du chef du village. Sur le chemin, une miriade d enfants m entourent, rient, jouent.
Le soir, ils sont toujours la.




Je mange un saladier entier de riz et des nouilles instantannees.
Je dors dans ma tente, sur la terrasse.

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