lundi 26 juillet 2010

J 440 : vers Labuanbajo

L homme travaille dans les champs de pomme de terre. On se situe trop en altitude pour avoir l eau necessaire et tout le systeme d irrigation pour la culture du riz.
Du coup, au p tit dej, c est papate douce et pomme de terre.







La route est un enchantement. J aime vraiment Flores, meme si elle m en a fait baver parfois.
Les images parlent d elles memes je crois.










Un mec qui parle anglais me suit pendant plusieurs km et m invite a prendre un cafe chez lui. Il est en fait fier de montrer a sa famille qu il peut discuter avec un etranger. Rares sont les gens qui peuvent ici a cause de la barriere de la langue.




La route descend fort. Je demande s il y a un warung ou je pourrai me restaurer dans le coin. La reponse que m apporte une femme, comme la plupart des indonesiens est "jahu" (c est loin). Et a chaque fois, je demande combien (car c est pas tres precis tout ca, surtout que le jahu varie enormement d une personne a l autre). Elle me dit 2 km. A oui, en effet, ca c est super loin 2 km. Elle ne doit peut etre jamais sortie de son village, ou alors elle m a dit un chiffre comme ca au hazard, histoire de dire quelque chose. J opterai plus pour cette solution car il y avait en fait une quinzaine de km jusqu au premier warung.
















Apres manger, place a un grand plateau ou la culture du riz est reine.










Je rencontre un peu plus tard un cycliste indonesien, parti de Bonda Aceh au Nord de l ile de Sulawesi et prevoit de rejoindre, 8 mois plus tard, l ile de Papuasie. Ca me fait plaisir de voir qu il est indonesien. Il voyage leger. Il se trimballe quand meme un classeur avec tous les tampons des postes de police ou il dort.
On se laisse. Il me dit qu il n y a qu une petite cote puis apres, c est que de la descente jusqu a Labuanbajo. Je pense qu il n a pas du faire cette partie a velo mais plutot en helico.
Je galere dans les cotes plus que raides de la montagne que je dois traverser avant de voir apparaitre ma destination finale pour Flores. Je suis epuise. Je pousse parfois le velo, surtout dans les raidillions qu ils savent si bien faire ici.
















J apercois Labuan de nuit. Trop creuve et trop tard pour la rejoindre.






Je dors chez des gens un peu a l ecart de la route.



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