mardi 20 juillet 2010

J 418 : fete de la musique, j en ai connu des moins fatigantes

Le matin, toujours autant d enfants.







Je remange la meme chose que la veille.
Je demande par politesse combien je dois pour la nourriture. La plupart du temps, les gens me disent rien alors je laisse un petit quelque chose quand meme (dans ce village d environ 300 personnes, il n y a pas de warung donc ca n aurait pas ete evident de manger ailleurs).
La fille demande a sa mere et je comprends 10 000. Ca tombe bien, c est ce que j avais prepare (c est le prix que ca m aurait coute pour les 2 repas dans un restau). La fille a l air genee quand je lui tends le billet. Je ne comprends pas. Elle me redit : seratus. J ai toujours eu du mal avec les chiffres indonesiens. Ce n est en fait pas 10 000 mais 100 000 qu elle demande. Heu, pardon ? 100 000 ? C est une blague ? Je lui dis que c est super cher juste pour 2 repas (et en plus, avec ce qui coute le moins cher, riz et nouille, pas de viande ni poulet ni poisson). Elle me dit : semua (depuis ce jour, je connais la signification de ce mot) ce qui veut dire : pour tout. Pour tout quoi ? A part la bouffe, c etait quoi les autres prestations ? J ai dormi dans ma tente, me suis lave a la riviere et il n y avait meme pas d electricite dans la maison. Bref, je ne veux pas faire d histoires et m ennerver. Tout s est bien passe jusque la alors je lui donne l argent. Ce n est pas le fait de payer presque 10 euros qui m ennerve, c est le fait qu ils m aient pris pour un bon touriste et le fait d en avoir chier pour venir jusqu ici a velo n a rien change quant a la vision qu ils ont eu de moi. Je suis juste decu !

Je passe un peu de temps a me promener dans le village. Bien sur, y a plein d enfants qui m accompagnent. Je passe un bon moment a regarder faire les hommes du villages qui se sont rassemblent (en tout cas, ceux en age de travailler) pour construire une espece de grande tente pour un mariage qui a lieu dans quelques jours. Les tiges de bambou sont coupees directement dans la foret et sont trainees jusque dans le village.










































Encore quelques photos des enfants avant de reprendre la piste.
Je pars un peu avant 11h. On m a dit que j arriverai a rejoindre facilement le village de Tuare avant la nuit.
C est en effet un peu moins dur mais aujourd hui, le soleil n est pas cache par les arbres. La flaque ambulante est donc de retour...














A cette rivere, je croise un mec a moto. Il me dit qu il est parti il y a 1h de Tuare.
Je m autorise alors une petite baignade pour me raffraichir.




La montee qui suit n est pas longue mais me prend 20 bonnes minutes. Cette fois ci, ce n est pas la boue mais les eboulis. Je glisse de la meme facon. Je me rattrappe parfois a Jitencha qui est plus stable que moi les freins serres.
Cette meme cote, les motards la montent en quelques secondes. Je comprends vite la difference de vitesse entre eux et moi et plus l apres midi avance et plus je me vois redormir dans la nature. Les gens qui me prevoient juste 2 fois plus de temps que les motos ne se rendent absolument pas compte !
Je pense a mes potes de Makasiwe qui sont en train de se faire plaisir avec un public en folie. Les veinards !



C est typique le type de cote que je ne peux franchir que les 2 pieds de chaque cotes du talus, au dessus de Jitencha, a tirer son guidon de quelques centimetres vers l avant et de sauter ensuite sur les freins pour ne pas perdre le peu que je viens de gagner.




Je suis creuve ! Et trempe de sueur.






Je croise dans l autre sens le mec que j avais vu a la riviere. Alors que la nuit tombe, il me dit que le village est encore loin. Un autre me dit qu il va y avoir de la jalan rusak. Ca veut dire quoi rusak ? Je suppose que ca veut dire en bonne etat (en tout cas, j espere). En fait, la definition de mon dico, s est casse, demonte. Ah, ok. Cool ! Parce que avant, c etait quoi comme type de jalan alors ?

Je retrouve un ruisseau comme la derniere fois et redors dans le meme genre d endroit.

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