A mon reveil, les abeilles ont decides d accompagner les moustiques et les sansues pour me pourrir la vie. Je remplie difficilement mes bidons d eau tellement il y en a.
Il doit y avoir quelque chose de vraiment interressant pour elles au niveau de mon guidon.
Pour une fois, je profite un peu du paysage.
La piste est encore bien pourrie mais j arrive tot dans la matinee aux environs du village.
Des hommes nettoient meme la piste. Pour deconner, je demande a chaque fois a combien est Tuare. Dans un espace de 200 m, j ai les reponses suivantes : 5 km, 2 min, 500 m, 2 km. Bon, la ca va, ca ne choque pas trop car ils viennent du village et ils savent que ce n est pas loin donc il repondre quelque chose histoire de dire quelque chose. Je prefererai un : "je ne sais pas" mais ici, c est tres rare !
J arrive au village et je me rends dans une maison (guide par un homme que j avais rencontre avant) ou je mange du cochaon sauvage avec une sauce delicieuse et un saladier de riz avec 3 oeufs sur le plat. Bref, un festin surtout qu ils ont ete loin d etre avard sur le porc. C etait vraiment tres bon.
Je continue ma route vers Gintu. C est une belle piste presaue plate qui suit une riviere. Que du bonheur !
Dans cette humble demeure, habitent ce couple, 82 et 86 ans. Confort plus que minimal.
De retour sur le goudron, je n ai d autre choix que de l embrasser. Les gens autour se demandent vraiment ce que je fais.
Je dors chez des gens le soir et contre un peu d argents, j ai le droit a de bons repas, recharge toutes mes batteries et fais une lessive.
Avec le mari, on va regarder la debacle France Afrique du Sud. Coupure de courant a la 71 e minute, a 2-1 pour l Afrique du Sud mais ca ne m a pas derange. Vu la prestation, je me doutais qu on n aurait pas reussi a en remettre un.
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