J ai roule pas mal de nuit la veille (cote puis faux plat montant pendant plusieurs km, fatiguant !) et j ai trouve ce coin pres d une serre.
J arrive dans la ville d Aso dans la matinee.
Je prends des forces (et des infos a l office du tourisme) avant de gravir la douzaine de km qui me separe du sommet.
La route est tout simplement fabuleuse et suis heureux d avoir refuse la proposition de la fille de l office du tourisme qui consistait a prendre un bus. Ce qui est genial, c est de voir, au fil de la montee, la vie qui s est organise dans la plus grande caldeira du monde. D en bas, on ne se rend pas compte mais plus on monte et plus on voit qu en fait, on est dans cette gigantesque caldeira de 120 km de circonference. Impressionnant !
Je m arrete tres souvent pour profiter des paysages et prendre des photos et des videos. Je kiffe vraiment les volcans !
Le dernier troncon pour arriver jusqu au cratere est un vrai mur mais je ne peux pas abandonner si pres du but. En plus, je trouve que pousser le velo dans de telles cotes est encore plus fatiguant.
Le site est partiellement ferme du aux emanations de souffre et surtout du vent qui les dirigent vers le chemin. Dommage mais de toute facon, je n aurais pas eu le temps d y aller.
Les couleurs a l interieur du cratere sont vives.
Juste le temps d admirer les dernieres lueurs sur les montagnes avant de me faire chasser par le personnel. Non, je rigole, ils fermaient donc j ai du redescendre.
Comme c etait bon de profiter de ce monstre bouillonnant dans la pente avec les derniers rayons de lumiere en face. Des moments comme ca (meme s ils ne durent que quelques secondes) valent bien des heures de montee !
J attends a la station dans le contrebas que tout le monde soit parti pour dormir...dans les toilettes. Il fait vraiment trop froid et trop venteux ce soir pour monter la tente dehors.
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